Après quelques plongées, tu finis par te dire que bon, les Volo Race, c’est gentil mais un peu mou et qu’une stab à ta taille et plus légère, ça aurait quand même été mieux.

En tant qu’instructeurs, on nous pose souvent des questions. La plus commune reste : Quelle a été ta profondeur maximum ?!? (avec les yeux qui brillent bien sur). Mais on nous demande aussi des conseils sur le matériel de plongée. Alors, avec un peu de recul et d’expérience, voici ce à quoi nous faisons attention quand nous achetons du matériel. On va essayer de ne pas faire trop de pub et ne pas citer de marques ou de modèles sauf quand il n’y a pas d’autre solution.

1- Le masque

Le masque, c’est un peu comme la chaussure de ski. S’il y a bien un truc à acheter quand on débute, c’est le masque, surtout quand on n’est pas super à l’aise pour le vider. Comme pour le reste du matériel, prenez bien un masque à votre taille. Le vendeur vous demandera de le poser sur votre visage et d’inspirer par le nez. Le masque doit rester collé. C’est un bon début, mais ce n’est clairement pas suffisant. Pour ma part, je peux prendre quasiment n’importe quel masque et le faire tenir de cette façon. Il vous faut également regarder l’espace entre la jupe intérieure et vos yeux (environ 1 cm) ainsi que l’espace entre le bas de la jupe extérieure et votre lèvre supérieure. Le silicone ne doit pas venir au contact avec votre lèvre. Au niveau du front, le masque ne doit pas vous écraser (ni même toucher) au dessus de l’arrête du nez, entre les sourcils

En ce qui concerne la jupe, translucide ou opaque, c’est un peu au choix. Personnellement, je préfère une jupe translucide car c’est plus lumineux. Avec la jupe opaque, j’ai l’impression de regarder par la serrure d’une porte. 1 vitre ou 2 ? Avec 2 carreaux, le vidage est à priori plus simple mais la, cela devient vraiment une affaire de goût personnel. Si vous avez besoin d’une correction optique, vous pouvez acheter un masque à votre vue mais vous pouvez également coller des verres de lunettes (plats si possible). Il existe également des verres autocollants à placer dans le masque (à l’intérieur !!). Les lentilles coûtent moins cher mais un masque à votre vue peut être partiellement (ou totalement) pris en charge par votre mutuelle.

2- Le tuba

Pas grand-chose à dire sur les tubas si ce n’est que l’on voit encore des gens plonger avec un tuba sans valve. Pitié, oubliez ces reliques préhistoriques et optez pour un tuba avec valve tellement plus facile à vider. Petite concession tout de même si vous voulez un tuba pliable. Il en existe des enroulables mais sans valve.

3- La combinaison

Concernant les combinaisons, pensez en premier à la température de l’eau dans laquelle vous allez plonger le plus souvent. Si vous vous entraînez dans la manche, privilégiez du 8 mm. Si l’eau froide, non merci, les 5 mm sont plus souples et plus faciles à enfiler. Attention aux coutures intérieures qui peuvent rapidement irriter les parties les plus sensibles de votre anatomie (derrière les genoux, entre les cuisses). Si vous êtes du genre frileux-se, vous pouvez investir dans un shorty supplémentaire que vous placerez sous votre combinaison.C’est un peu cher mais vous verrez la différence. Je vous conseille la Titanium de Aqualung. Franchement, depuis que je l’ai, je suis ravi, à tel point que j’en ai racheté une neuve quand j’ai fini par user la première après plus de 300 plongées.

4- Les palmes

Quand j’ai commencé la plongée en France, on m’a conseillé les Mares Volo Race. Certes, ce sont de bonnes palmes de piscine mais personnellement, je les trouve beaucoup trop souples pour la mer, surtout quand il faut forcer un peu. Donc, attention à ne pas prendre des palmes trop souples. Vous avez le choix entre des palmes réglables et des palmes chaussantes. Les premières nécessitent des bottillons. C’est pratique quand vous devez marcher. Si vous plongez toujours depuis un bateau, l’intérêt est un peu plus discutable. En ce qui me concerne, je ne suis pas fan des bottillons. Je trouve que la palme n’est pas très solidaire de mon pied. J’ai donc opté pour des chaussantes. L’un des problèmes des chaussantes est qu’elles peuvent finir par vous blesser les pieds, en particulier sous les malléoles. L’autre problème est quand vous plongez en eau vraiment froide. Pour ces deux raisons, j’utilise des chaussons néoprène 2 mm ou 3 mm. Si vous préférez tout de même les palmes réglables, il existe deux systèmes de réglage. Une sangle qui se tire ou un ressort/élastique. Je trouve que le système de sangle n’est pas très pratique et la sangle finit par casser. Quoi qu’il en soit, sangle ou ressort/élastique, ayez en toujours un de rechange !

Pour savoir si la palme est à votre taille, enfilez-la, mettez-vous sur la pointe des pieds. Si votre talon sort tout seul de la palme, elle est trop grande. À contrario, si vos orteils sortent beaucoup de la palme, elle est trop petite. Assurez-vous également de ne pas être trop serré au niveau de l’avant-pied (la partie la plus large du pied, à la base de vos orteils).

5- La stab

Comme d’habitude, prenez un équipement à votre taille. Pour vérifier la taille, enfilez la stab, fermez le scratch et les boucles. Le scratch doit se fermer sur plus de 1 cm (n’oubliez pas que vous plongerez très certainement avec une combinaison qui viendra ajouter de l’épaisseur !) et l’espace entre les sangles et le dessus de vos épaules ne doit pas être important lorsque l’on tire le gilet vers le haut.

Si vous prévoyez de voyager, privilégiez une stab légère. Une vraie poignée au niveau de la dorsale permet de manipuler plus facilement l’ensemble, surtout quand vous avez capelé. Avoir des poches suffisamment grandes pour pouvoir y placer votre équipement (parachute, lampe, etc.) est un véritable plus. Les poches à plomb vous pèseront moins sur la taille que la ceinture. En ce qui concerne la sangle principale, je préfère l’attache rapide en métal plutôt que la boucle en plastique que l’on trouve en général. En effet, l’attache en métal est beaucoup plus rapide et pratique à manipuler que la boucle.

Des anneaux sur les sangles d’épaules et les poches vous permettront d’accrocher facilement une lampe, un système pour accrocher l’octopus, une caméra ou un appareil photo. En parlant d’octopus, certains gilets possèdent un emplacement pour passer ce dernier. Qu’il soit au niveau de l’épaule ou de la poche importe peu mais cela reste plus pratique que de devoir investir dans une boule, un aimant ou tout autre système qui finira forcément par se détériorer.

6- Le détendeur

Bon, normalement, si vous en êtes à acheter un détendeur, c’est que vous avez déjà un peu plongé et vous savez de quoi il retourne. Mon retour d’expérience de plongeur qui plonge quasiment tous les jours est le suivant : Premier étage DIN. Oui, l’étrier est plus simple à manipuler mais franchement, si la molette de votre DIN est de bonne facture, vous n’aurez aucun problème à monter et démonter. Surtout, vous n’aurez aucun problème de joint. Une molette en plastique, triangulaire ou ronde mais évitez les molettes chromées car effectivement, elles sont pénibles à desserrer.

Les flexibles doivent être suffisamment longs (et montez l’octopus a gauche, c’est beaucoup plus pratique). Le bouton de purge du deuxième étage doit être suffisamment gros pour ne pas avoir à le chercher en cas de besoin. Le deuxième étage doit également être compensé. Alors oui, un jour vous essaierez un détendeur haut de gamme et vous verrez la différence. En attendant, pas la peine de se jeter tout de suite sur un Legend, un Titan ou un Apeks. Mais évitez tout de même l’entrée de gamme.

7- L’ordinateur

L’ordinateur devrait faire partie du matériel de plongée de base de tout plongeur. Ce n’est malheureusement pas souvent le cas, mais quel plaisir quand on achète enfin le sien. Évidemment, on veut le meilleur jusqu’au moment où l’on voit le prix. Ça calme pas mal. Pour commencer, pas la peine d’investir un rein dans un nouveau jouet. Ne prenez pas non plus l’entrée de gamme. Aujourd’hui, quasiment tous les ordinateurs font air et nitrox mais si vous achetez un d’occasion, veillez à ce qu’il soit au moins bi-gaz, même si on ne peut pas changer de gaz en cours de plongée. Prenez en un résistant avec un affichage clair et suffisamment grand. Idéalement, un mode nuit, la possibilité de synchroniser avec l’ordinateur de la maison (voir notre article sur le carnet de plongée) . Si vous pouvez changer la pile vous-même, c’est toujours ça d’économisé dans le temps. Pour plus de facilité de manipulation, favorisez un modèle avec un moins deux boutons pour naviguer dans les menus.

8- Le parachute

On a quasiment fait le tour de l’équipement, reste le parachute. Il existe nombre de modèles (et de prix). Une fois de plus, visez plutôt le milieu de gamme. Idéalement, en tissus et avec une valve. Les parachutes en plastique me semblent moins résistants. La valve permet que le parachute ne se dégonfle pas à la surface. Il peut donc aussi faire office de bouée si besoin. En France, on trouve en général un fil de 10 m avec un plomb au bout. Combien de fois mon fil s’est emmêlé ou le plomb coincé quelque part. Maintenant, j’utilise un moulinet avec 30 mètres de fil et je n’ai plus de soucis.

9- Matériel d’occasion

Grande question : peut-on acheter du matériel d’occasion ? Oui et non. Enfin si mais attention. Masque, palmes, combinaison, il suffit de les examiner pour voir les éventuels problèmes. Pour la stab, il faut tester qu’il n’y a pas de fuite, que les purges et l’inflateur fonctionnent. S’assurer du fonctionnement des fermetures éclair et qu’il ne manque pas les poches à plomb. Pour le détendeur et l’ordinateur, ça devient compliqué. À moins de les avoir essayés en plongée plusieurs fois, vous prenez le risque d’acheter un équipement qui ne fonctionne pas ou mal. Pour le détendeur, renseignez-vous sur la date de la dernière révision et sur son coût avant d’acheter.

Conclusion

Le choix du matériel de plongée est toujours délicat. On veut être sur de ne pas se tromper. Vous aurez toujours quelqu’un pour vous conseiller une marque ou un modèle et quelqu’un d’autre pour vous dire qu’il l’a déjà essayé et que c’était le pire matériel qu’il n’a jamais eu (comme les avis sur les banques, les téléphones, les assurances, etc.). Nous espérons que ces quelques conseils concernant le matériel de plongée vous seront utiles et vous permettront d’y voir un peu plus clair sur les points à prendre en compte.  Si vous avez des commentaires ou des questions, n’hésitez pas à utiliser la zone prévue ci-dessous.

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Papier

Il faut savoir qu’il n’y a pas de règle de contenu ou de design pour le carnet de plongée. Vous pouvez très bien concevoir le vôtre avec les informations qui vous semblent pertinentes ou en acheter un tout fait.

Bien sur, dedans, on va mettre ses informations personnelles (téléphone, adresse, nom, prénom, date de naissance, allergies, problèmes médicaux, photo, etc.) mais aussi tout ce qui concerne ses plongées.

Dans certains carnets, vous aurez la courbe de plongée. Dans d’autres pas. La courbe de plongée était particulièrement intéressante quand on plongeait aux tables. Aujourd’hui, avec les ordinateurs de plongée, c’est moins vrai. Cependant, il reste important d’entrer la profondeur max, la durée et le ou les éventuels paliers. La date de plongée et le lieu également. Dans les informations intéressantes, vous pouvez mettre la visibilité et la température. Quand vous irez plonger dans des endroits un peu compliqués, le club de plongée qui vous accueille pourra se faire une idée un peu plus précise de ce que vous avez déjà fait et expérimenté. Je conseille également à mes plongeurs d’indiquer leur équipement. Type (alu/acier) et volume du bloc, type et épaisseur de la combinaison et lestage. Avec ces informations (que vous relirez quand vous arriverez sur place), vous pourrez plus facilement répondre à la sempiternelle question : « Il te faut combien de kilos ? ». Certes, votre dernière plongée, vous aviez 5 kg avec un bloc acier et ici, ce sont des blocs alus mais pas de panique. Normalement, le club devrait pouvoir ajuster correctement. Si vous n’en avez aucune idée, beaucoup de clubs vous demanderont votre poids et diviseront par 10 pour calculer votre lestage. Oui, parfois, ça tombe bien. Parfois moins. Pesant 90 kg, selon l’équipement et la nature de la plongée, je peux descendre avec 6 kg ou 2 kg. Donc, si je peux descendre avec 2, aucune raison de me sur-lester avec 9 kg !

N’hésitez pas également à mettre dans votre carnet ce que vous avez vu ou fait. Votre première épave, vos essais de lestage ou de nouveau matériel, vos exercices, le premier requin baleine, etc. Quel plaisir de se replonger (hihi) dans les souvenirs. Relire ses impressions lors du voyage aux caraïbes, aux philippines ou à l’île de Groix.

Enfin, le tampon de votre guide ou club agrémentera votre carnet. D’une part, son côté artistique (quasiment chaque club, guide ou instructeur a son propre tampon avec son propre dessin) égaiera vos pages, mais il permet également de faire valider votre immersion par la personne qui l’a supervisée. Pour ma part, je ne suis pas très sensible à ce dernier argument. Rien ne vous empêche de faire votre propre tampon et de remplir vous-même vos pages de fausses plongées. Après tout, c’est juste avec votre vie et votre sécurité que vous jouez. Dans le cadre de votre formation, il est possible qu’on vous demande de justifier d’un certain nombre de plongées validées. Alors certes, vous pouvez tricher mais jouer le jeu est tellement plus sympa et sûre. Certains sites peuvent également demander des pré-requis (plus de 10 plongées à plus de 30 m). Si vous avec un carnet à jour, et dûment rempli, vous vous évitez le risque de rester sur la touche.

Si vous souhaitez créer votre propre carnet, vous pouvez utiliser notre modèle. Il est sous licence Creative common BY-SA qui vous autorise à l’utiliser et le modifier à votre convenance mais vous devrez citer Whatnext comme source. Les fichiers sont au format Scribus, un logiciel de PAO libre et gratuit.

Vous pouvez également crée votre propre carnet en achetant un simple cahier et en le remplissant selon vos envies. Certaines plongées ne prendront peut-être qu’une page avec les informations de base (profondeur, durée, site, binôme, équipement, etc.) et pour d’autres, vous collerez des photos, billets de bateau et autres informations, à la manière d’un carnet de voyage !

En ligne

Si vous n’êtes pas trop papier, il existe des carnets de plongée en ligne. Étant donné qu’il n’est pas question de faire de la pub pour une entreprise commerciale plutôt qu’une autre, je ne parlerai que de projets gratuits mais vous en trouverez d’autres en cherchant un peu.

https://fr.divelogs.de/

vous permet d’enregistrer vos plongées et de gérer votre carnet. Vous pouvez faire des impressions et des exports pdf si vous le souhaitez, importer depuis les applications des principaux fabricants d’ordinateurs de plongée ou depuis subsurface, ajouter des photos, enregistrer vos binômes, etc.

Une grosse organisation de plongée internationale a bien essayé de faire un carnet de plongée en ligne, mais je n’en parlerai pas dans cet article. Il semble que le succès ne soit pas vraiment au rendez-vous.

Sur mobile

Nous avons quasiment tous un smartphone avec nous alors pourquoi ne pas s’en servir pour enregistrer ses plongées ? Il existe plusieurs applications que je vous laisse le loisir de trouver pour ne vous parler que des deux que j’ai retenu. Elles sont compatibles Android et Iphone.

L’interface de Tortuba est jolie et on peut facilement agrémenter ses plongées avec des photos. Il y a un petit aspect ludique quand on renseigne ses plongées qui est agréable. Ce que j’aime, c’est qu’il est facile de choisir les photos des espèces rencontrées grâce à une base déjà partiellement remplie et qui n’attend plus que les contributions des utilisateurs.

DiveMate est un peu particulier. L’application carnet de plongée en tant que telle est gratuite, mais on peut acheter des packs supplémentaires et un petit dongle usb qu’on viendra intercaler entre le téléphone et l’ordinateur de plongée pour récupérer directement les informations de la plongée sur son mobile ou tablette (ios et android).

Sur ordinateur de bureau

Comme dit un peu plus haut, il n’y a pas de formalisme pour le carnet de plongée. Vous pouvez donc tout à fait ouvrir une feuille excel (ou libreoffice, libre et gratuit et y enregistrer vos plongées. Si vous souhaitez un peu plus, vous pouvez utiliser les logiciels des fabricants d’ordinateurs de plongée. Pour ma part, je vous parlerai de subsurface qui a été originellement développé par le créateur de Linux lui-même : Linus Torvald (qui est plongeur évidemment). Certes, Subsurface n’est pas le plus beau ou le plus riche. Mais il a les avantages d’être libre, gratuit, multi plateformes (windows, linux, mac), de fonctionner avec quasiment tous les ordinateurs de plongée et d’avoir toutes les fonctionnalités nécessaires. Si vous achetez un ordinateur Suunto puis que vous passez à un Mares puis un Cressi, transférer vos données de plongées d’un programme à l’autre peut devenir pénible. Avec Subsurface, vous n’avez pas ce problème. Quand vous changez d’ordinateur de plongée, il suffit de changer un paramètre et vous pouvez continuer comme avant. Subsurface peut stocker vos données de plongée en ligne et vous pourrez les consulter sur votre mobile. Autre point fort, vous pouvez utiliser l’application mobile pour géolocaliser les sites de plongée.

Conclusion

Que ce soit pour le plaisir ou par conviction, ne négligez pas votre carnet de plongée, surtout au début de votre formation. Quand vous aurez accumulé plusieurs centaines de plongées, vous pourrez lever le pied, on ne vous demandera plus de justifier de quoi que ce soit :). Ceci dit, cela reste un bon carnet de souvenirs !!

Si vous avez des précisions à apporter ou des questions, n’hésitez pas à utiliser les commentaires ci-dessous

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1) Soyez en retard. Rien n’entamera aussi bien votre sortie que de faire attendre tout le monde. Et pour monter d’un cran, n’hésitez pas à courir vers votre voiture ou votre chambre d’hôtel parce que vous avez également oublié quelque chose.

2) Étalez votre équipement tout autour de vous ! L’espace est généralement réduit sur un bateau de plongée et occuper tout l’espace disponible en ne laissant que le minimum disponible aux autres énervera non seulement vos compagnons de plongée mais aussi tout l’équipage. Pour marquer quelques points supplémentaires, n’oubliez pas de laisser vos palmes dans le chemin et votre ceinture de plombs où quelqu’un pourra à coup sûr s’écraser le gros orteil dedans. Mieux encore, laissez vos plombs en hauteur pour qu’ils puissent tomber lourdement sur le plancher à la première vague.

3) Remuez le fond. Il n’y a rien de tel que de descendre dans une superbe eau claire. Cela rend la plongée encore plus éclatante alors descendre comme une pierre sur le fond sablonneux et palmer avec force soulèvera le fond autant qu’il fera fuir tout le monde.

4) Palmer dans tous les sens et à toute vitesse comme un forcené. Non seulement, cela fera rager votre binôme qui pourrait finalement abandonner d’essayer de savoir où vous êtes, mais cela vous permettra également d’utiliser votre air plus vite et ainsi d’être celui qui devra mettre un terme à la plongée en premier. Petit bonus, semez la zizanie en fonçant dans un autre groupe de plongeurs pour les forcer à se disperser.

5) Faites un maximum de bruit, Partout, tout le temps. Les plongeurs aiment le calme du monde sous marin. Les sifflets, shakers et autres accessoires utilisés à l’excès feront grincer les dents de tous les plongeurs autour de vous. Parlez pendant les briefings et assurez-vous que tout le monde peut toujours vous entendre et peut-être qu’on vous abandonnera en mer.

6) Touchez à tout. Personne n’apprécie les plongeurs qui pourchassent et tracassent la vie sous marine ; Ils espèrent secrètement que la prochaine fois qu’ils toucheront ou ramasseront quelque chose, ils seront piqués ou mordus, et même s’ils ne disent rien, tout le monde attend que leur karma vienne leur mordre les fesses !

7) Balancez. Jeter quoique que ce soit par-dessus bord est vraiment mal vu…

8) Soufflez de toutes vos forces. Il est important de sécher le capuchon de protection de votre premier étage, mais le faire en ouvrant en grand votre bloc pour en expulser l’eau en utilisant la forte pression va génerer un sifflement qui fera grincer les dents de bon nombre de personnes. Un peu comme un ongle sur un tableau noir.

9) À vue de nez. Pissez dans votre combinaison et surtout ne la rincez pas avant de remonter à bord.

10) Pourboire et manger. Ne donnez surtout pas de pourboire à votre guide, vraiment, il n’en a pas besoin.

11) Fanfaronnez ou râlez. Vantez-vous de votre dernier voyage plongée, ce que vous avez vu, combien vos photos étaient superbes et tellement meilleurs que celles des pros. Plaignez-vous de cette plongée, à quel point elle était inintéressante, qu’il n’y avait rien à voir, que votre bloc n’était pas assez rempli. Chacun de ces comportements fera souhaiter à vos compagnons de plongée de vous avoir laissé à terre.

12) Rincé. Trompez vous entre les bacs de rinçage et vous pourrez vous assurer de recevoir des regards dégoûtés pour le reste de la journée. Rincez votre équipement dans le bac réservé aux appareils photo. Soyez sûr d’y avoir mis la combinaison dans laquelle vous avez fait pipi pour un effet maximal, ou crachez dans votre masque avant de le rincer dans le bac d’eau clair. Impeccable !

13) Photobomb. Faire tout son possible pour apparaître sur toutes les photos est un bon truc. Que ce soit sur le bateau ou dans l’eau. Soulever le fond devant un sujet de photo particulièrement recherché vous attirera une antipathie toute particulière.

14) Tout cet équipement ? Aucune idée. Être sur le point de plonger avec un nouvel équipement qui n’est évidemment pas du tout préparé, pas de manuel et aucune idée de comment il fonctionne. Si c’est un nouvel ordinateur de plongée avec plein d’alarmes par défaut qui vont ennuyer tout le monde pendant chaque plongée, c’est encore mieux.

15) Pro de la photo. Apporter une caméra avec une définition fantastique et parler constamment de ses caractéristiques. Réclamer tout l’espace disponible pour disposer votre équipement et changer les lentilles, batteries et flash entre chaque immersion. Évidemment, vous devez prendre en photo ABSOLUMENT TOUT ce que vous voyez sous l’eau et faites que tout le monde vous attende pendant que vous prenez une photo de plus.

(original : https://www.gettingnauti.com/blogs/news/15-ways-to-annoy-your-fellow-divers )

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Avertissement : les informations données ci-après le sont à titre informatif et nous ne saurions être tenus pour responsable des modifications éventuelles…

Comme beaucoup, vous êtes venus passer quelques jours et vous êtes tombé-e-s sous le charme. Quoi de plus normal ? La mer, la montagne (pour Tenerife), la météo clémente et la vie douce vous ont séduit, comment ne pas craquer ! Vous vous êtes donc dit : Allez, c’est bon !! je plaque tout et à moi la belle vie au paradis !!

Il faut reconnaître que c’est un super projet, mais il convient tout de même de savoir quelques petites choses avant de nous rejoindre :

1) Les démarches :

La première chose à faire en arrivant est de faire une demande de NIE. Le NIE (Número de Identificación de Extranjeros ou Numéro d’Identification des Étrangers) est un numéro qui vous est attribué à vie (comme votre n° de Sécurité sociale par exemple) et vous servira dans toutes vos démarches futures : travailler, acheter une voiture, ouvrir un compte en banque, s’abonner à internet, etc. Cette demande se fait au commissariat général dont dépend votre lieu d’habitation : https://www.policia.es/documentacion/oficinas/canarias.html

La demande se fait en 3 temps :

1- Aller au commissariat et faire la demande de formulaire de NIE. Le commissariat ouvre à 9 h, mais il est très fortement recommandé de commencer à attendre au minimum 1 h avant si vous ne voulez pas devoir revenir le lendemain.

2- Payer la taxe requise dans une banque (autour de 10 € en 2018)

3- Retourner au commissariat avec le justificatif de paiement et finaliser la demande de NIE. Si vous avez tous les documents, vous pouvez repartir avec le NIE en poche ou devoir attendre quelques jours selon le commissariat.

Les documents nécessaires :

– Passeport original et en cours de validité

– 1 photocopie du même passeport

– 1 photo d’identité

– le formulaire de demande de NIE correctement rempli

Le NIE est obligatoire si on reste plus de 3 mois sur le territoire espagnol. Avant 3 mois, on a un statut de touriste. Au-delà de 3 mois, vous devez être enregistré à la Police.

Si vous souhaitez obtenir un statut de résident, vous devez demander le Certificado de registro de ciudadano (communément appelé carte verte). Pour cela, vous devez effectuer les mêmes démarches que pour le NIE à savoir :

• Présenter le certificado d’empadronamiento (recensement) obtenu auprès de la mairie de votre lieu de domicile (fournir le contrat de location ou justificatif d’hébergement)

• Justifier d’un contrat de travail ou de ressources financières de 5000 € par personne. Ce justificatif vous est fourni par votre établissement bancaire.

• Présenter un justificatif d’assurance santé : soit vous avez fait transférer vos droits de France à la sécurité sociale espagnole au moyen du formulaire S1, soit vous souscrivez à une assurance privée (portant la mention : sin copago).

• Passeport, photos et formulaire de demande rempli

Toutes les informations sont ici :

https://www.policia.es/documentacion/comunitarios/est_resid.html

2) Comment venir

Pour vous rendre à Tenerife, 2 solutions :

1- L’avion

Rapide, pas forcément cher mais quantité de bagages limitée. Easyjet permet de prendre en soute 3 bagages de 20 kg par personne. Ryanair, Easyjet, Vueling et Volotea proposent des vols directs depuis la France. On peut trouver des allers/retours pour moins de 100 € (en low cost, sans bagage en soute et selon la période)

2- Le bateau / ferry

Départs de Cadiz (environ 50 h) ou de Huelva (environ 37 h). Possibilité de venir avec sa voiture avec les compagnies Armas ou Acciona Trasmediterranea.

3) Véhicule

Si vous venez avec votre véhicule, vous avez 6 mois pour faire immatriculer votre véhicule à Tenerife. Le plus simple est de passer par un agent qui s’occupera des démarches. Attention, cela peut coûter relativement cher. Si vous faites ces démarches dans un délai de 60 jours, vous ne payez pas la taxe d’importation, car le véhicule est considéré comme faisant partie d’un déménagement et non plus comme un véhicule « importé ». Au-delà, vous devrez acquitter la taxe d’importation

Si vous souhaitez acheter un véhicule sur place, vous pouvez passer par un garage, un concessionnaire ou un particulier, comme en France. Comme partout, attention aux arnaques. Si c’est trop beau pour être vrai alors c’est probablement trop beau pour être vrai.

Si vous achetez votre véhicule chez un professionnel, le véhicule sera garanti entre 6 mois et 1 an et le garage se charge de faire les démarches d’immatriculation. Sinon, vous pouvez le faire vous-même à Santa cruz ou une fois de plus, passer par un agent. Comptez environ 100 € et il faudra lui laisser les documents de la voiture ainsi que votre passeport original.

Comme en France, vous devez faire le contrôle technique : l’ITV. Si vous ne parlez pas bien Espagnol, faites vous accompagner d’un ami ou d’un professionnel. Le contrôle ITV se fait :

• Au bout de 4 ans pour un véhicule neuf

• Tous les 2 ans pour véhicule de moins de 10 ans

• Tous les ans pour véhicule de plus de 10 ans

Tous les ans, vers mars/avril, il faut payer la taxe de roulage dont le prix dépend de la zone d’habitation, de l’ancienneté du véhicule et de son taux de pollution. Compter entre 50 € et 100 €.

Le prix des véhicules est parfois un peu plus cher que sur la péninsule (surtout sur les gros véhicules). Il peut être plus intéressant d’aller en Espagne acheter son véhicule et de revenir avec le ferry. Bien se renseigner avant d’acheter.

Immatriculation véhicule

http://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=679337

http://www.expat.com/forum/viewtopic.php?id=672480&p=2#3694003

4) Permis, carte d’identité, passeport

Si vous résidez à Tenerife et que vous êtes en possession d’un permis type « européen » (http://www.securite-routiere.gouv.fr/permis-de-conduire/le-permis-a-points/le-permis-a-points), vous avez jusqu’à 2 ans pour faire votre demande de permis espagnol. Passé ce délai, vous pouvez être redevable d’une contravention.

Vous devez faire la démarche auprès du Trafico à Santa Cruz. Si vous êtes enregistré sur le registre des conducteurs français à l’étranger, l’attribution du permis espagnol prendra moins de temps, car les autorités espagnoles auront déjà questionné la France pour savoir si votre permis est valide et combien de points vous avez. Si vous n’êtes pas passés par cette case, l’attente sera un peu plus longue mais Trafico vous remettra un papier provisoire valable 3 mois pour justifier de votre demande de permis espagnol. Les démarches se font à Santa Cruz.

Vous pouvez renouveler votre carte d’identité et votre passeport uniquement à Madrid depuis le 15 septembre 2017, mais vous pourrez le retirer à l’antenne consulaire.

Attention, vous vivez en Espagne mais vous restez citoyen français. N’oubliez pas de vous inscrire auprès du l’antenne consulaire pour qu’ils sachent où vous trouver si un jour il y a un problème.

https://www.embassypages.com/ambassade4405/

5) Langue

Il est évident que la langue principale à Tenerife est l’espagnol. Même si beaucoup de gens parlent anglais, la plupart des administrations ne feront aucun effort pour vous comprendre si vous ne parlez pas espagnol. Il existe de nombreuses solutions pour apprendre l’espagnol :

– cours privés. Ex : Hesperia

– centre de langue d’Arona

– EOI (école de langues officielle du Gobierno). Il y en a Los Cristianos, Santa Cruz et Guïmar

– cours sur téléphone. Ex : Mosalingua, duolingo, speaky/tandem/hellotalk

– cours sur ordinateur. Ex : j’apprends l’espagnol, espagnol facile

– cours sur skype

6) Téléphone, internet, mobile, tv

Les principaux opérateurs à Tenerife sont Movistar, Vodafone et Orange. Dans certaines zones, on trouve également Jazztel, Yoigo et d’autres. Les offres sont similaires à ce qu’on peut trouver en France. Un accès téléphone + internet (adsl) + mobile coûte environ 55 € / mois. On peut trouver moins cher et plus cher selon les besoins (fibre, tv, 2^e ligne mobile, etc.)

Attention, l’adsl (et la fibre) ne sont pas présents partout sur l’île. Il existe alors des offres 4g (avec ou sans quotas de transfert, selon les opérateurs).

Vous pouvez ouvrir une ligne dans n’importe quel centre commercial où sont en général présents les principaux opérateurs. Pour cela, vous aurez besoin d’un compte bancaire espagnol. Bien que faisant partie de la zone SEPA, la plupart des opérateurs ou autres organismes devant faire un prélèvement demanderont que le compte soit domicilié en Espagne. Vous devrez également présenter votre NIE (de moins de 3 mois) et votre passeport.

L’installation (adsl/fibre) prend maximum 15 j.

Selon votre abonnement, vous pouvez recevoir la télévision par internet. Si vous n’avez pas souscrit à cette option, vous pouvez faire installer une parabole pour recevoir les chaînes françaises. Si vous êtes dans un lotissement, il est possible qu’il suffise de brancher sa télé à la prise antenne pour recevoir le bouquet de chaînes standard (espagnoles donc). Il existe également des boîtiers IPTV plus ou moins légaux qui permettent de recevoir un grand nombre de chaînes

L’indicatif téléphonique espagnol est 34. Les numéros sont composés de 9 chiffres. Les numéros commençant par 6 sont en général des mobiles. Ceux commençant par 9 sont en général des lignes fixes. C’est une bonne habitude d’enregistrer vos contacts avec le numéro complet ex :

+34 654 32 11 23

En enregistrant vos numéros de cette façon, vous serez sûr de pouvoir les composer de n’importe quel pays. Privilégiez le + au 00 qui ne fonctionne pas dans tous les pays

Si vous souhaitez conserver votre numéro français, l’option du téléphone à double SIM (n’existe pas sur iphone) est à envisager. Vous pouvez prendre un abonnement à faible coût chez Free, Sosh ou B&you par exemple. En ayant les 2 SIMS dans votre téléphone, vous pourrez être joint à tout moment sur vos 2 numéros.

Les frais de roaming sont terminés depuis le 15 juin 2017. Cela signifie que lorsque vous êtes en déplacement à l’étranger (en Europe), vous pouvez téléphoner (et utiliser Internet) comme si vous étiez en France. Les conditions précises sont à voir avec votre abonnement. Attention, si vous restez plus de 4 mois à l’étranger, des frais de roaming peuvent à nouveau être appliqués mais cela dépend de votre opérateur.

Comme partout, selon votre situation géographique, la couverture mobile varie selon l’opérateur. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de vos (futurs) voisins pour savoir chez qui ils sont et si le réseau passe bien. Idem pour l’adsl/fibre. Certains opérateurs ne couvrent pas certaines zones et vous n’avez alors plus le choix que de prendre l’unique prestataire disponible.

7) L’école

Les enfants scolarisés doivent aller à l’école espagnole rattachée à leur commune.

Il existe des écoles semi-privées telles que Luther King (3 sur l’île) où les cours sont dispensés en espagnol et en anglais.

Pour les cours en français, il y a le lycée Jules Verne à Santa Cruz. Il faut compter 400 € à 500 € de frais mensuel pour la scolarité d’un enfant et habiter dans la zone proche de l’établissement ou sur la ligne de tram.

À savoir, les parents achètent les livres depuis la primaire et il n’y a pas de prime de rentrée scolaire.

Le calendrier scolaire est accessible sur le site du gouvernement : http://www.gobiernodecanarias.org/educacion/web/centros/calendario_escolar/

8) Banque

Les banques ont un fonctionnement similaire à ce que l’on peut trouver en France ou dans d’autres pays d’Europe.

Attention, pour ouvrir un compte, suite aux règles de contrôle des revenus mises en place en 2017 (afin d’éviter le blanchiment d’argent), il vous sera demandé votre dernier avis d’imposition.

Si vous devenez résident fiscal Espagnol et que vous avez 50’000 € (ou plus) hors d’Espagne, vous devez les déclarer au gouvernement espagnol sous peine de recevoir une amende en cas de contrôle.

Attention, le retrait au distributeur dans une banque autre que la vôtre sont parfois facturés. Privilégiez une banque proche de chez vous ou avec de nombreux ATM.

9) Impôts

Les impôts sont prélevés à la source si vous êtes salarié(e). Le taux d’imposition est plus élevé en Espagne qu’en France. Si vous déclarez des revenus français (retraite), vous les déclarerez en France si vous être retraité du public, en Espagne si vous être retraité du privé. C’est la règle des 183 jours de présence sur le territoire qui détermine votre résidence fiscale.

http://www.expat.com/fr/guide/europe/espagne/9_taxes.html

10) Administration

La plupart des démarches se font à la mairie de votre région. La plupart des documents sont payants (3 ou 4 €). Vous pouvez demander une clé d’identification informatique (gratuite) pour réaliser les demandes vous-même, chez vous, depuis votre ordinateur. Les documents payants sont alors gratuits et imprimés par vos soins.

Pour pouvoir travailler, il vous faudra un numéro de sécurité sociale. Ce numéro est demandé au centre de l’emploi. La démarche (sur rendez-vous) est rapide.

Retraite

À compter du moment où vous déclarez vos revenus sur l’île et que votre employeur (ou vous) payez donc vos charges, vous commencez à cotiser pour votre retraite. La retraite est la même pour tout le monde (environ 700 €) et vous pouvez la réclamer quand vous aurez travaillé au moins 15 ans en Espagne et au moins 32 ans en Europe.

https://www.lassuranceretraite.fr/portail-info/home/actif/salarie/droit-parcours-pro/per

Certaines démarches demandent que vous présentiez votre certificat d’empadronamiento. Ce document se demande à la mairie (ou par internet si vous avez votre clé d’authentification)

11) Santé

De nombreux hôpitaux sont présents sur l’île, aussi bien hôpitaux publics que cliniques privées. Si vous devez voir un spécialiste, il faudra d’abord aller voir le généraliste du Centro de salud auquel vous êtes rattaché qui vous prescrira une visite chez le spécialiste. Si vous disposez d’une assurance privée, vous pouvez vous rendre directement dans la clinique privée de votre choix.

Le coût des assurances privées (plus ou moins semblable aux mutuelles françaises) est souvent inférieur à ce que l’on peut trouver en France pour une couverture similaire. À la différence des mutuelles françaises, les assurances privées ne viennent pas en complément du remboursement de la sécurité sociale mais en remplacement.

Attention, quand on prend une assurance privée il peut exister un délai de carence entre la souscription du contrat et le moment où vous êtes totalement couvert. Pendant ce délai, vous ne serez pas totalement ou pas du tout couvert si ce n’est par votre carte européenne d’assurance.

On trouve plusieurs compagnies d’assurance privée. Renseignez-vous avant de faire votre choix. (Voir également la centrale d’achats IKEA)

On trouve de nombreux dentistes sur l’île. Les frais dentaires sont un peu moins chers qu’en France.

Si vous avez besoin d’un ostéopathe, la séance d’une heure coûte environ 30 €/35 €.

12) Biens immobiliers et locations

L’achat d’un bien immobilier peut vite tourner au cauchemar si vous n’êtes pas bien conseillé. Dans tous les cas, il est préférable de faire appel à un avocat.

Lors de tout achat, demander la Nota Simple avant de signer l’offre d’achat. Ce document vous donnera entre autres informations :

– Nom du ou des propriétaires

– Si un crédit est en cours, combien il reste à payer

– S’il y a un embargo sur le bien (des saisies en cours, des dettes, etc.)

Ces informations sont précieuses pour toutes négociations, pour s’assurer de l’identité du propriétaire et pour vérifier que le prix de vente indiqué ne réserve pas de surprises.

Dans le cadre d’un emprunt, la banque va faire appel à un cabinet d’architecte certifié pour faire une expertise du bien. À l’issue de l’expertise, l’architecte rédige un rapport indiquant la valeur estimée du bien. La banque pourra alors vous prêter jusqu’à 80 % de la valeur estimée. Attention, si la valeur estimée est inférieure au prix demandé par le vendeur, charge à vous de fournir la différence. Cette valeur estimée peut servir pour la négociation avec le propriétaire.

Lorsqu’un emprunt (hipoteca) est contracté, la garantie est sur vous et non sur le bien immobilier. En France, si vous ne payez plus vos traites, le bien est saisi, vendu et cela s’arrête là. En Espagne, le bien est saisi, vendu et s’il ne couvre pas le reste à payer de l’emprunt, vous êtes redevable du solde.

Lors d’un achat, vous devrez payer le notaire et Hacienda (équivalent de notre Trésor Public) et éventuellement les frais de dossier de prêt. Les frais d’achat d’un bien immobilier sont environ de 8 % s’il n’y a pas d’emprunt et environ 10 % si vous avez recours à un emprunt.

En ce qui concerne les taux d’emprunt, on trouve principalement des prêts à taux variable.

Lors de la signature finale, contrairement à la France, vous ne faites pas un chèque de banque au notaire qui redistribue à chacun mais un chèque de banque à chacune des parties : Notaire, agence immobilière, vendeur(s), etc. Le coût du chèque de banque varie selon les établissements bancaires mais comptez entre 30 € et 60 €

Si vous achetez dans une copropriété ou un lotissement, il y aura probablement des frais de copropriété (piscine, entretien des espaces verts, etc.). Renseignez-vous sur l’importance de ces frais, avant de signer. Également demander les rapports de copropriété afin de vérifier si des travaux ont été commandés.

Attention de bien choisir votre résidence : vous risquez de vous retrouver dans une résidence « vacances » et donc avoir des voisins qui changent toutes les semaines et qui font la fiesta tous les jours.

Le propriétaire d’un bien immobilier doit s’acquitter tous les ans des frais de poubelle (gastos de basura) et de l’IBI (Impuesto sobre Bienes Inmuebles), l’équivalent de notre taxe foncière.

Si vous souhaitez louer un bien, sachez qu’il y a peu d’offres et beaucoup de demandes. Il ne faut pas hésiter à retourner voir les agences de location tous les 2 ou 3 jours pour leur demander si elles ont du nouveau. Les prix ont beaucoup augmenté ces derniers temps et vous trouverez toujours quelqu’un pour vous dire que ce que vous avez trouvé est hors de prix. Oui, les gens qui ont commencé à louer l’appartement à côté du vôtre il y a 3 ans (ou plus) paient (beaucoup) moins cher.

Si vous vendez votre bien immobilier Espagnol, vous devrez vous acquitter de 2 plus-values.

La première est calculée par la mairie et est basée sur la valeur des biens de la zone. Si la zone s’est développée entre le moment où vous avez acheté et celui où vous vendez, forcément, vous aurez de la plus-value.

La seconde est basée sur le bénéfice réalisé entre le prix d’achat et le prix de vente. Cette plus-value comporte de nombreuses clauses et méthodes de calcul (en couple ou pas, revenus, enfants, résidence principale, etc.) mais peut s’élever à 30 % du bénéfice de la vente entre 1 et 3 ans de possession du bien.

La population de touristes change selon la période de l’année. De mai à octobre, vous trouverez une population plus jeune qui vient pour profiter de l’été. De novembre à avril, plutôt des seniors qui viennent passer l’hiver au chaud (mais pas trop). La période creuse pour les locations se situe vers mais/juin

13) Avantages de la carte de résidence

Avec votre carte de résidence, vous bénéficiez de réduction sur vos déplacements vers la péninsule (Espagne) et entre les autres îles espagnoles. La réduction s’élève entre 50 & 75 % (hors taxes d’aéroport) pour les passagers.

Vous bénéficiez également de réductions significatives sur les entrées de certains parcs (Siam Park et Loro Parque entre-autres), les spectacles, etc.

14) Travailler

Il existe à peu près les mêmes statuts qu’en France. Salarié, autonomo, sarl, etc.

Attention, il n’existe pas ou très peu d’aides. On ne perçoit quasiment pas de chômage, ni de RSI. Le salaire minimum a été revalorisé à 900€ au 1er Janvier 2019.

Si vous souhaitez devenir autonomo (l’équivalent d’indépendant en France), vous pouvez faire toutes les démarches vous-même, mais il est conseillé de passer par un cabinet de gestion (gestor).

Sachez que lors de la création de votre autonomo, vous bénéficiez d’une aide et vos charges seront réduites pendant 18 mois : 80 % de réduction pendant 12 mois puis 50 % pendant 6 mois puis 30 % pendant 6 mois.

Cela devrait changer au printemps 2018 : 50 €/ mois pendant 12 mois puis 50 % de réduction pendant 6 mois puis 30 % de réduction pendant 6 mois.

À l’issue de cette période, vous devrez payer l’intégralité de vos charges mensuelles. Le coût des charges mensuelles dépend de votre épigraphe (la alta) et de votre âge. L’épigraphe correspond à votre activité. Avec une épigraphe de serveur, vous ne pouvez pas faire de mécanique mais rien ne vous empêche de déclarer 2 épigraphes et vous paierez les charges correspondant à l’épigraphe la plus chère.

Passé la période de 24 mois, si votre activité décolle, il peut être intéressant de créer une société pour réduire les coûts.

15) Sites intéressants

Trouver un appartement

https://www.fotocasa.es/es/

Voitures, mobilier, informatique, téléphonie d’occasion

https://www.milanuncios.com

https://www.vibbo.com/

Sites gouvernementaux

http://gobiernodecanarias.org/

http://www.gobiernodecanarias.org/istac/

Transports

http://www.titsa.com

http://www.aena.es

S’expatrier

http://www.expat.com/fr/

Pages Facebook

16) Conclusion

Vous avez craqué et fait le grand pas, c’est super. Mais si vous n’êtes pas retraité et que vous souhaitez vous installer ici pour travailler, gardez à l’esprit que ce n’est pas le paradis que certains vous décriront. Assurez vos arrières en prévoyant de ne pas trouver de travail avant plusieurs mois et de pouvoir subsister en attendant. N’écoutez pas trop les grincheux, les envieux et les donneurs de leçons qui auraient toujours réussi à faire mieux avec moins. Si votre métier peut être exercé à distance (sur internet par exemple), continuez à travailler avec vos anciens clients le temps de vous installer et de mettre bien en place votre changement de vie.

On dit qu’il faut 3 ans pour qu’une activité fonctionne et une 4^e année pour être reconnu.

N’hésitez pas à visiter le site expat.com : http://www.expat.com/forum/viewforum.php?id=4315 qui regorge d’informations utiles.

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1- Conduire

La conduite à Tenerife n’est pas très différente de celle que l’on peut trouver en France. Ne croyez pas les hôtels qui vous invitent à prendre leurs excursions en car sous prétexte que les routes ne sont pas sures. Évidemment, l’accident n’est pas impossible (62 accidents mortels sur l’ensemble des îles Canaries en 2015) mais la route n’est pas dangereuse. Les infrastructures sont en bon état, correctement entretenues et même les motards pourront se régaler sans crainte. 2 choses auxquelles faire attention :

• Les ronds points : Il n’est pas rare de voir les Canariens faire le tour des rond-points par l’extérieur. Même si c’est un rond point à 2 voies, ils n’utilisent en général pas la voie intérieure. De plus, ils rechigneront à vous laisser passer si vous voulez sortir alors que vous êtes sur la voie intérieure.
• Les entrées d’autoroute : Les Canariens n’ont pas toujours le réflexe de se décaler pour faciliter l’entrée sur l’autoroute et il est fréquent de voir des véhicules arrêtés au bout de la voie d’accélération, n’ayant pas pu se lancer et s’insérer.

Devant chaque passage piéton, vous verrez une ligne blanche semblable à une ligne de stop. Cette ligne a exactement la même vocation. Dès qu’un piéton se présente pour traverser une rue sur un passage piéton, tous les véhicules doivent s’arrêter (sauf feu indiquant le contraire) car le piéton est prioritaire. C’est plutôt agréable quand on marche en ville. Restez toutefois vigilants, car les touristes (et ils sont nombreux) ne connaissent pas tous cette règle. En revanche, si vous traversez hors des passages, les automobilistes seront beaucoup moins cléments.

Même si l’île est plutôt sure, prenez l’habitude de ne rien laisser de visible dans votre véhicule, en particulier sur les parkings des zones très touristiques (téléphérique du Teide, Roques de Garcia, Cruz del Carmen, etc)

Le coût du carburant est bien moindre que ce que vous pouvez connaître en France, en Belgique et même en Espagne. Selon les périodes et les stations, le prix du sans-plomb 95 varie de 0.85 € à 1 € le litre. Il n’y a pas une grande différence avec le diesel qu’on trouve entre 0.75 € et 0.95 € le litre. Donc, non, ce n’est pas une erreur si on vous demande entre 30 € et 40 € pour un plein.

2- Payer

Un des avantage de l’Europe, c’est l’Euro. Pas de taux de change, vous mettez votre carte dans n’importe quel distributeur de Tenerife et vous avez des euros immédiatement. Attention toutefois, certains distributeurs (aéroport, zones touristiques) n’hésitent pas à prélever une commission sur les retraits. Si les distributeurs des banques (Caixa, Santander, BBVA, Caja Siete, etc.) ne prennent en général pas de commission, les petits distributeurs (type Bancomat) présents dans les centres commerciaux, et les zones touristiques vous indiqueront s’ils prennent une commission (et son montant) lors des retraits. La plupart des distributeurs sont accessibles en français. Lisez bien les informations affichées sur les écrans.

L’Espagne et les Canaries sont très friands du paiement sans contact. S’il est normalement limité à 30 € sans entrer de code PIN, vous verrez souvent les commerçants essayer de la passer pour des montants supérieurs. Si votre paiement sans contact n’est pas activé, le paiement classique avec saisie du code pin fonctionne parfaitement.

Vous avez fait une réservation et on vous demande de régler un acompte ? Sachez que les frais de virements dans la zone SEPA (Europe) sont gratuits si réalisés depuis le site ou l’application mobile de votre banque. Si vous préférez passer par votre banquier, tous les frais sont référencés sur un site du gouvernement et indiqués en fonction de votre région et de votre établissement bancaire : https://www.tarifs-bancaires.gouv.fr/

Bien que nous soyons en Europe, la TVA n’est pas la même ici. En fait, il n’y a pas de TVA mais un impôt local similaire appelé IGIC au taux de 7 %. Attention en lisant les menus des restaurants. Les prix indiqués n’intègrent pas toujours l’IGIC.

3- Téléphone et Internet

Depuis le 15 juin 2017, c’est la fin des frais de Roaming. Cela signifie que quand vous êtes à l’étranger (en Europe), vous ne payez plus de surcoût quand vous appelez la France.
Idem pour le forfait internet mobile. Vous pouvez enfin accéder à internet sans trop de limites pendant vos vacances. Attention tout de même à consulter votre opérateur. Ce dernier ne vous laissera pas regarder des vidéos en streaming toute la journée (Plus d’informations)

L’indicatif de l’Espagne est le 34. Les numéros de téléphone Espagnol sont composés de 9 chiffres. Ils commencent en général par 6 (mobiles) ou 9 (fixes). Sachez que les numéros commençant par 902 sont en général des numéros surtaxés. Contrairement à la France, aucun message ne vous l’indique lorsque vous composez ces numéros. Quand vous souhaitez appeler un numéro Espagnol (depuis la France ou l’Espagne), vous devez composer le +34 xxx xxx xxx. En France, nous sommes habitués à utiliser le 00 pour l’international. Préférez le + (appui long sur le 0 sur les téléphones mobiles) qui a le mérite de fonctionner depuis tous les pays.

Attention, la plupart des opérateurs et téléphone ne comprennent pas que vous êtes à Tenerife et pensent être en Espagne continentale. Or, si l’Espagne est sur le même fuseau horaire que la France, Tenerife est sur le même fuseau que Londres. Parfois le changement d’heure se passe bien, parfois, pas de changement d’heure et parfois, changement d’heure mais dans la nuit, retour à l’heure Française. Le plus simple est de forcer le fuseau horaire dans les paramètres de votre téléphone pour lui indiquer Îles Canaries ou Londres.

La plupart des restaurants et bars proposent le wifi gratuit. Il n’est pas forcément très véloce mais ça peut servir !

Le téléphone portable est un outil formidable pour téléphoner mais pas que. Grâce à nos smartphones, nous pouvons désormais faire bien plus. Par exemple, le guidage avec Google maps. Avant de partir, pensez à charger la carte hors ligne de Tenerife. De cette façon, même sans accès internet, vous pourrez toujours vous orienter et être guidé.

Quelques applications pratiques et gratuites :

• L’application de votre compagnie aérienne : Pour enregistrer les billets, faire votre check-in, vérifier les horaires, ajouter un bagage, etc. Pour certaines applications, vous n’avez même besoin d’imprimer vos billets, votre mobile suffit.
  

  Ryanair	Ryanair
  Easyjet	Easyjet
  Vueling	Vueling
  Iberia	Iberia

• L’application de votre banque. Consulter votre compte à distance, changer votre plafond de paiement, réaliser un virement, toutes ces opérations deviennent simples et réalisables à distance.
• Wifimap : cette application vous donne les mots de passe des accès wifi des restaurants, hôtels, etc. C’est une application collaborative. N’hésitez pas à l’enrichir avec vos propres informations.
  Wifimap
  Wifimap
• Google maps : Un grand classique pour vous guider. Profitez des cartes hors connexion, du guidage vocal et des cartes personnalisées
  Google maps
  Google maps
• Aena : l’application des aéroports espagnols. Vous voulez vérifier un horaire, réserver un parking, c’est l’application qu’il vous faut.
  Aena
  Aena
• Wikiloc : La randonnée, c’est votre dada ? Wikiloc est une application collaborative qui vous permettra de suivre la plupart des chemins de randonnée. Affichage de la carte, vitesse, dénivelé, toutes les infos y sont. Vous hésitez entre 2 chemins, regardez la carte satellite. Vous cherchez une randonnée pas trop difficile, entre 5 km et 10 km et pas très loin de l’endroit où vous êtes ? Wikiloc vous trouvera ça. Existe en version payante (5 € par an) et gratuite. Dans la version gratuite, vous devez charger le fichier gpx en avance et le copier sur votre téléphone. Dans la version payante, vous pouvez tout faire en ligne.
  Wikiloc
  Wikiloc
• Plantnet : Mais quelle est donc cette plante ? Prenez-la en photo et plantnet vous aidera à la reconnaître.
  Plantnet
  Plantnet
• Guaguaya vous donnera toutes les informations concernant les arrêts de bus, leurs horaires, etc. Attention, même si globalement, les bus sont à l’heure, ce n’est pas toujours le cas. Prévoyez une marge d’erreur.
  Guaguaya
• eltiempo.es : La méteo pour profiter au mieux de vos vacances
  ElTiempo
  ElTiempo
• Tricount : Vous êtes partis en vacances à plusieurs et vous voulez une solution simple pour tenir les comptes. Ne cherchez plus. Entrez tous les participants et les dépenses, tricount fera les comptes et optimisera les remboursements.
  Tricount
  Tricount
• Google traduction : un petit doute sur un mot, besoin d’aide pour vous faire comprendre ? Google traduction possède un mode hors ligne et peut même traduire ce que vous prenez en photo.
  Google Traduction
  Google Traduction

4 – Venir

En avion : 6 compagnies desservent régulièrement l’île depuis la France en vol direct : EasyJet, Iberia, Ryanair, smartwings, Volotea et Vueling.
Les vols directs sont disponibles depuis : Bordeaux, Lyon, Nantes, Paris, Toulouse. Le prix des billets peut énormément varier selon la période de l’année et combien de temps à l’avance vous réservez votre billet. Le prix moyen d’un aller-retour (sans bagage en soute) est d’environ 120€. Au plus bas, on a déjà vu moins de 80€ (mi décembre, Ryanair, depuis Beauvais) à plus de 500€ (15 jours pendant les vacances de noël). Pour les sudistes, un départ de Barcelone peut être super intéressant.

En bateau : Départs de Cadiz (environ 50 h) ou de Huelva (environ 37 h). Vous avez la possibilité de venir avec votre véhicule. 2 compagnies proposent ces trajets : Armas et Acciona Trasmediterranea

5- Manger

les restaurants sont nombreux sur l’île. Les spécialités locales sont le lapin (conejo), le poulet grillé à l’ail (pollo al ajo) et la chèvre (cabra). Mais on trouve également beaucoup de poissons dont le cherne (cernier commun), du thon, du saumon, de la dorade et de la sole. Attention, nous ne sommes pas sur la péninsule et les tapas ne sont pas le plat national. Certes on en trouve, mais ce n’est pas le plus courant. Vous souhaitez dîner tard, à l’Espagnole ? c’est possible mais beaucoup de restaurants ferment autour de 22 h.

En légumes typiques, vous vous régalerez de « papas arugadas ». Ce sont des petites pommes de terres cuites au sel (originellement dans de l’eau de mer).

Vous pourrez accompagner tout cela des sauces Mojo typiques d’ici. Ce sont des sauces oranges (poivron rouge de palmeraie et/ou piment) ou vertes (poivron vert, coriandre ou persil). On trouve également régulièrement de l’aïoli.

N’oubliez pas d’essayer le Gofio, une farine grillée que l’on trouve dans de nombreux plats, du petit déjeuner au dessert en passant par les soupes et l’escaldon de gofio bien sur.

Hors des restaurants, vous trouverez tous les aliments que vous souhaitez dans les supermarchés : Mercadona, Hiperdino, Lidl, Tu trebol, etc. Mais si vous cherchez des fruits et légumes plein de saveur, vous les trouverez au marché des agriculteurs dans toutes les régions de l’île. Petits prix, maxi goût, un vrai régal !

En ce qui concerne le fromage, C’est le fromage de chèvre qui le plus présent (je ne parle pas des gouda et edam insipides qu’on trouve en supermarché). Il existe en fromage frais (poêlé, il est délicieux) ou en affiné (curado) mais notre préférence va à l’almogrote.

Pour les fruits, si en France nous avons la banane de Martinique, les îles Canaries sont le plus gros fournisseur de banane d’Espagne. D’ailleurs, sachez qu’en Espagne, on ne dit pas banana (qui est un terme d’Amérique Latine) mais platano. Vous trouverez également mangues, abricots, pêches, etc.
Coté légumes, salades, tomates, courgettes, carottes, pommes de terre, avocats.

Attention à l’eau du robinet. Dans la plupart des endroits, elle n’est pas potable. Pas de problème pour vous laver les dents mais pour la consommation, préférez l’eau en bouteille. On trouve des bidons de 5l et 8l dans tous les supermarchés. Pensez à acheter une bouteille ou deux pour la première soirée.

Conclusion

Nous espérons que ces informations vous permettront de tirer le meilleur parti de votre séjour. Si vous avez des conseils à ajouter, des idées d’applications mobiles, ou des corrections à apporter, n’hésitez pas à en parler dans les commentaires.

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1- le parc national du Teide
2- l’observation des cétacés
3- la descente de Masca
4- plongée où snorkeling
5- Anaga et sa forêt primaire

Avec un programme comme celui-là, vous aurez profité de la mer, de la montagne, de la forêt et des paysages volcaniques sous-marin ! Axé nature et découverte de l’île, vous resterez loin de la masse touristique.

Quel budget prévoir ?
Tout dépend de vos envies, en solo, guidé, en petit comité… Demandez-nous un devis personnalisé.

1- le parc national du Teide

En voiture de location, l’accès est gratuit. Vous pourrez stationner au parador ou au pied du téléphérique. Le téléphérique vous emmène en 10 minutes de 2200 m à 3500 m d’altitude. Vous serez au sommet de l’Espagne. Le prix aller-retour est de 27 €. Si vous souhaitez accéder au cratère et faire partie des privilégiés qui franchissent les 200 derniers mètres, il faut demander un permis au moins 2 mois à l’avance. Cliquez ici.
Plutôt sportif, vous préférez faire l’ascension à pied ? Garez-vous au parking de la Montaña Blanca et prévoyez 4h30 pour arriver en haut du téléphérique. Cela ne vous dispense par de la demande de permis.

Vous souhaitez vivre une expérience inoubliable ? Prévoyez de dormir au refuge à d’Altavista (21 € ou 25 €/pers maximum 1 nuit) et d’accéder très tôt au sommet pour profiter d’un lever de soleil sur le toit de l’Espagne. La zone du cratère n’est pas soumise à permis avant 9 h du matin. Rien ne vous empêche de monter à pied, dormir au refuge, profiter du lever de soleil puis de redescendre en téléphérique. Billet aller simple : 13,5 €.
Vous le trouvez très beau de loin mais ne souhaitez pas monter tout en haut ? Le plateau des Cañadas offre de sublimes randonnées et une variété de paysages impressionnante. Nous vous recommandons la randonnée des Roques de García (sentier 3) boucle d’environ 1h30 qui part du parking du parador. Cette rando vous permet de découvrir les différents types de lave dans un environnement lunaire, loin des caméras des touristes tous regroupés au Roques de García.

2-l’observation des cétacés

Tout dépend du type d’embarcation que vous choisissez. Nous vous conseillons un voilier de maximum 10 personnes pour une excursion de 3 h. La mer est toujours plus calme le matin alors privilégiez la 1re sortie. Le voilier quitte le port et entre dans la zone d’observation des dauphins et baleines. Cette zone est réglementée et seuls les bateaux avec le drapeau « barco azul » sont autorisés. Ce drapeau signifie que la compagnie adhère à une charte de protection des animaux et s’engage à ne pas les pourchasser ni s’en approcher trop près. Si le vent le permet, le capitaine sort la voile pour une approche en silence. Vous resterez environ 1h30 sur place puis le voilier prendra la direction d’une petite baie ou le capitaine jette l’ancre et met à disposition des masques et tubas. Eaux transparentes, boissons, sandwich préparés maison et fruits… Détente totale !
Le prix pour cette prestation est de 45 €/pers (-de 10 ans : 22,5 €)
Autre solution, une sortie de 2 h sur un catamaran qui accueille jusqu’à 22 personnes. Observation des cétacés, sandwich et boisson. Prix : 25 €/pers

3- la descente de Masca

Au cœur du parc rural du Teno, le petit village de Masca est resté authentique. Petit hameau caché dans les hauteurs, à l’abri des pirates. C’est dans une nature luxuriante que vous pourrez faire une pause café ou commencer l’une des plus belles randonnées de l’île. Cette randonnée suit le canyon pour terminer sur la plage, 600 m de dénivelé plus bas. Prévoyez au moins 3 h de descente. Si vous ne souhaitez pas remonter, un service de bateau taxi est disponible à l’arrivée pour vous ramener au port de Los Gigantes (prix :10 €/pers). Si vous prévoyez cette option, le plus simple est de vous garer au port de Los Gigantes, monter à Masca en taxi (environ 25 € prix au compteur) faire votre rando puis rentrer en bateau. N’hésitez pas à nous contacter pour réserver vos places.
Autre option, sortie organisée à la journée avec un guide francophone, vous ne serez pas tout seul mais c’est rassurant. La compagnie d’excursions​ vous prête chaussures de marche, sac à dos et bâtons de marche. Plus d’informations sur demande.
Une dernière possibilité, excursion à la journée, en français et en petit comité (minibus de max 10 personnes). Passage par le village de Masca avec guide et explications puis direction le nord de l’île et le parc national du Teide. Prix : 65 €/pers (déjeuner local compris)

4- plongée ou snorkeling

Au sud de l’île, venez découvrir la beauté des fonds marins de Tenerife. Murs de basalte, coulées de lave, tunnels et grottes, la visibilité est garantie et la température de l’eau varie de 18° (janvier à avril) à 25° (août à octobre). C’est la première fois ? Aucun problème, nous vous accompagnons main dans la main à la découverte du monde du silence. Plus de détails sur le déroulement des baptêmes de plongée, cliquer ici.
Prix plongée ou baptême : A partir de 50 € tout inclus (location d’équipement, bateau et instructeur français)
Vous préférez rester à la surface ? Nous vous proposons également une excursion en palmes, masque et tuba dans une réserve protégée. Plus d’infos ici.
Prix : 20 €/pers (inclus la location de l’équipement et d’un shorty)
Vous souhaitez prendre des photos et des vidéos ? Nous vous louons une Go Pro !

5- Anaga et sa forêt primaire

Le parc rural d’Anaga est l’un des endroits les plus anciens de l’île. Il habite l’une des 7 forêts primaires qu’il reste en Europe.
Voyageur solo : À Cruz del carmen vous trouverez le centre des visiteurs qui met à disposition des cartes des sentiers aux alentours. Promenez-vous dans la forêt de laurier et aller vous perdre jusqu’à Taganana et Benijo.
Excursion en petit comité disponible (max 10 personnes) avec guide français, rando, visite de vignoble et restauration typique pour 69 €/pers.

=> Ne manquez pas non plus les piscines naturelles, les marchés des agriculteurs, les villes coloniales, la visite des vignobles et fromageries, des tunnels de lave… Tenerife regorge de choses à découvrir loin du tourisme de masse.

N’hésitez pas à nous laissez vos retours d’expériences en commentaires 🙂 A bientôt !

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La monnaie

Les îles Canaries sont un territoire autonome espagnol. Vous restez donc à l’intérieur de l’union Européenne, ce qui en pratique veut dire que vous pouvez voyager avec une pièce d’identité Européenne en cours de validité et que la monnaie est l’Euro. Vous pouvez utiliser votre carte bancaire sans frais supplémentaire (sinon, il est temps de changer de banque !).

Bon à savoir : beaucoup de commerces et parfois même de restaurants n’acceptent pas les paiements en CB. Prévoyez toujours d’avoir du liquide sur vous.

le climat

Niveau climat, il paraît que nous bénéficions de l’un des meilleurs climats du monde. Effectivement il fait beau et chaud toute l’année dans le Sud de l’île. Même si Tenerife n’est pas une grande île, vous y trouverez une dizaine de micro-climats différents. Il n’est pas rare de partir du Sud en tongs et tee-shirt puis de s’arrêter en catastrophe dans les villes du Nord ou de l’Est pour acheter un petit gilet.

Kit du baroudeur à Tenerife : chaussure de rando et tongs, maillot de bain et petit gilet, lunettes de soleil et crème solaire, short et pantalon long. Oui oui, nous avons toujours cela dans le coffre !

Se déplacer

En parlant de coffre, louer une voiture est le meilleur moyen de visiter l’île à votre rythme et d’accéder aux endroits reculés et protégés. Question récurrente : chez qui louer votre véhicule ? La réponse est unanime et toujours la même : autoreisen.com. Voiture prise et rendue à l’aéroport pour 7 jours environ 70 € (selon les périodes). Attention ils possèdent 400 véhicules et sont très très sollicités, il vaut mieux s’y prendre à l’avance. Pendant les vacances scolaires les tarifs augmentent.

Attention : Autoreisen ne vous autorise pas à quitter l’île avec leurs véhicules. Si vous prévoyez de traverser pour continuer vos vacances en itinérant sur une autre île, je vous conseille de louer chez cicar.com en leur précisant votre trajet au moment de la réservation.

Vous ne souhaitez pas conduire ? Le réseau de bus est performant (titsa.com) mais ne reste que sur les grands axes. Les taxis fonctionnent très bien et vous emmènent partout. Ils sont fiables (tarif depuis/vers aéroport avec taxi officiel).

Vous voilà donc armés de bons conseils pour préparer votre séjour. Pour le reste, faites nous confiance, nous vous préparons vos activités aux petits soins en fonction de vos envies ! À bientôt

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